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Eric Massholder

ALIEN

ALIEN

APOCALYPSE

APOCALYPSE

FEMME AUX LUNETTES

FEMME AUX LUNETTES

MICKEY GANESH

MICKEY GANESH

MODEFICATION

MODEFICATION

PÈRE PUISSANT ET SON FILS

PÈRE PUISSANT ET SON FILS

LE REQUIN CORNÉ

LE REQUIN CORNÉ

GRAPHIQUE

GRAPHIQUE

MONTE VERITÀ

MONTE VERITÀ

Eric Massholder

Eric Massholder est né en 1960 à Heildelberg, dans le sud-ouest de l’Allemagne.
Il entre en contact avec la peinture dite « atelier », très jeune, en quelque sorte par hasard, alors que sa petite amie de l’époque faisait un stage dans une galerie.
Comme il l’affirme, c’est de là qu’il a appris « l’alchimie de la peinture ». En tant qu’autodidacte, son travail a été grandement influencé par ses voyages dans sa jeunesse à travers le Maroc, la Sicile, la Grèce, la Turquie et ses 3 mois passés en Inde.
Il est rentré en France pour un séjour chez sa grand-mère maternelle qui possédait une maison sur la Côte d’Azur. Massholder a déménagé définitivement en France en 1981 où il a étudié à la prestigieuse Villa Arson de Nice entre 1981 et 1982. Plus tard, il séjourna deux ans entre 1987 et 1989 à Paris et travailla pour le marchand d’art Frédéric Nocera, qui lui commanda des œuvres et lui fournit un studio et une maison à Vaugirard. Il eut aussi l’opportunité de travailler pour Anne Lettrée à Paris, et revint à nouveau dans le sud de la France.

Massholder est profondément inspiré par les artistes du tournant du siècle dernier et les grands peintres comme Van Gogh, Picasso ou Dali et ses œuvres visent à établir
un lien entre ces artistes. Comme il le dit dans ses propres mots  » J’ai gentiment voulu donner la main de Dali à Picasso ». Ce souhait est la force de mon travail. D’origine
franco-allemande et italienne, il croit avoir pris son côté expressionniste de son père allemand, son côté impressionniste de sa mère Française, et son amour pour la
Renaissance de son grand-père florentin. Massholder excelle dans les techniques de peinture, de sculpture, de dessin et d’impression. Dans son travail, il mélange les styles de peinture, du primitivisme au surréalisme. Il crée un univers inconnu, étrange et fascinant qu’il réinvente constamment avec l’utilisation de multiples couleurs et techniques telles que l’huile, le pastel et l’encre. Il y a des thèmes et des motifs récurrents auxquels il y rajoute des signes symboliques et allégoriques qui incluent le triangle, le soleil, la lune, le poisson, le paon, la pyramide ou le sphinx. Dans ses œuvres, Eric Massholder condense ses désirs, ses peurs et ses rêves dans des collections de motifs très intenses. Pour cela, il utilise à plusieurs reprises le même langage et la même expression – par exemple, la vie et la mort peuvent être trouvées sous la forme d’œufs ou de crânes dans ses peintures. Il construit un vocabulaire iconographique sur le sort de la société; ses images sont presque comme des proverbes – son requin, assimile la voracité du monde des affaires à la puissance sexuelle. Son dollar-monstre
dénonce le monde de la finance internationale portant la mort.

Massholder a travaillé durant sa vie sur plusieurs séries qui font référence à des personnalités historiques, des lieux de culte ou des textes littéraires majeurs. Ces séries comprennent la série d’illustrations sur les lettres adressées par Vincent van Gogh à son frère Théo, celle sur Garibaldi mais aussi celle du Monte Verità ou de la Divine Comédie de Dante, de l’Iliade et de l’Odyssée d’Homère, ainsi que celle du Serpent Vert et du Beau Lys de Goethe.

Aujourd’hui, son travail a fait l’objet d’expositions dans un certain nombre de galeries à travers l’Europe comprenant Heidelberg, Berlin, Francfort, Munich, Nuremberg, Bruxelles, Gand, Lausanne, Venise, Paris, Strasbourg, Nice et Monaco. En 1997, il remporte le Prix spécial du Jury du Festival des Arts de Montreux. La luxueuse édition limitée des illustrations des lettres de van Gogh fait partie des archives de musées tels que le MAMAC de Nice ou le Centre Georges Pompidou à Paris.